Le lundi 13 novembre, à 8h15, en cette période où le froid s’installe, les étudiants de Paris-Dauphine se rendent à l’Université après leur week-end.
Le métro arrive à Porte Dauphine. Les étudiants se précipitent vers la sortie. Les deux grands et forts agents de sécurité, habillés entièrement en noir, vérifient les sacs des étudiants à l’entrée de l’Université. Certains étudiants s’arrêtent pour prendre un journal, d’autres marchent d’un pas rapide vers les ascenseurs. L’université est quasiment vide. Quelques étudiants se précipitent vers leur salle de classe afin de ne pas être en retard.
Il est 8h30, j’arrive dans la salle B105. Le soleil est à peine levé : la salle est sombre. L’air est froid, les radiateurs ne sont pas encore être allumés. La salle de classe commence à se remplir. Des petites groupes d’étudiants s’installent tout en continuant leur conversation. Ils sont tous habillés très chaudement. Les autres étudiants arrivent les uns après les autres. Les conversations s’établissent principalement autour du contrôle de macroéconomie de jeudi. Deux étudiants, assis au premier rang, lisent le journal. Une autre étudiante, assise devant moi au quatrième rang, modifie son PowerPoint pour son exposé. Les trois étudiants du dernier rang se concentrent sur le travail à faire pour aujourd’hui.
A 8h35, la professeur entre dans la salle. Elle a une grande écharpe grise et un long manteau noir. Ses cheveux sont attachés et elle porte des lunettes à monture noire. Elle met quelques minutes à s’installer puis sort la fiche d’appel de son sac à main. Elle appelle les étudiants les uns après les autres et note un grand nombre d’absents. Elle commence le cours de droit en distribuant les copies corrigées du test de la semaine dernière.
Be the first to comment on "Un lundi matin à Paris-Dauphine"