Etudiants studieux et étudiants en manque de motivation se côtoient au sein de la « BU » de cette université.
Par Erwan Cozanet, TD16
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En ce lundi matin 10 heures, il y a globalement deux types de personnes à la Bibliothèque Universitaire.
Il y a ceux qui paraissent stressés par les échéances à venir. Ils grattent le papier ou tapent au clavier de manière consciencieuse et continue. Ils ne relèvent pas la tête de leurs cours. Parfois, ils ont un rictus d’incompréhension, s’arrêtent, et rayent ce qu’ils viennent d’écrire. Et puis ils reprennent. L’une d’elles est une étudiante qui parait être en première année. Elle fait des fiches de manière effrénée, en recopiant des pages entières à partir de son ordinateur. Une fois qu’elle a finie une page, elle se met à surligner ce qui doit lui paraître important. Elle surligne tout. Et puis elle recommence une nouvelle fiche.
Il y a ensuite ceux qui viennent là pour leur bonne conscience, mais qui n’arrivent pas à adopter une attitude studieuse. Ceux-là se repèrent facilement. Ils bougent beaucoup plus, même lorsqu’ils restent assis. Certains zappent de leurs cahiers de cours à leurs MacBook ou IPhone. D’autres jouent à un jeu très répandu à la « BU » : regarder les gens passer. D’autres encore échangent avec des camarades. Les étudiants n’osent pas parler, ils se contentent de chuchoter. On n’entend qu’un bruit de fond, mélange de chuchotements et de pouffements. Ce son se mêle à celui des cliquètements des claviers et au bourdonnement du périphérique.
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