Midi trente, l’heure du calme

A l’heure du déjeuner, dans le hall du deuxième étage de l’université règne un calme inhabituel, loin de l’effervescence aux débuts de cours en amphi 8                                                                                                                                                                .

Dès que l’on s’installe sur les alvéoles bleus adossé au mur du grand amphi, on se rend compte du calme de l’endroit. Trois membres du pôle appareillage, reconnaissables à leur gilet bleu, discutent entre eux.  En face on trouve sur assises bleus, une jeune fille qui dévore son sandwich, un homme d’une vingtaine d’année en train de travailler sur son ordinateur. Il a gardé son manteau même s’il fait bon dans ce hall. A l’extrémité de ce banc, un homme avec ses écouteurs, plaqué contre le mur pour qu’il puisse brancher son téléphone. Trois filles sortent des toilettes, chargées chacune d’un sac à main et d’un tote bag. On entend de plus en plus les appariteurs, ils se plaignent sans doute d’une directive venant d’en haut « ils n’y comprennent rien, ils savent pas ce qu’on fait nous ». Ces paroles résonnent, contrastant avec le chuchotement en bruit de fond. Un groupe de trois jeunes femmes se dirigent vers nous. L’une d’elles s’approche, à ma gauche, indiquant à ces amies de s’assoir. Elles l’ignorent et vont s’arrêter plus loin avec une œillade pour nous, trop près de la place choisie. Un deuxième groupe arrive pour s’installer à droite, une élève explique à ses camarades la procédure complexe pour créer une association au sein de Dauphine. Tout à gauche une petite masse de personne, attendent leur tour pour la machine à café.  Un jeune homme cherche dans les autres distributeurs pour des pièces. Deux filles quittent leur cours de droit privé en amphi, en poussant un soupir de soulagement.

Nous cédons notre place à des nouveaux arrivants, café à la main.

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