Il est 8h30 lorsque Emmeline se réveille et commence sa journée. Elle prend son petit-déjeuner dans le silence en contemplant la Tour Eiffel, visible depuis sa chambre malgré la grisaille matinale.
En tant qu’étudiante en licence d’éco-gestion de 2e année à Paris-Dauphine, Emmeline doit travailler, et ce jour-là, elle choisit de s’exercer en statistiques, matière qu’elle trouve particulièrement difficile.
Après environ deux heures de travail, la jeune fille quitte le 16e arrondissement de Paris et retourne dans les Yvelines où habitent ses parents. Elle le fait lorsqu’elle en a l’occasion parce qu’elle trouve cet environnement plus sain que celui de la capitale. Pour se rendre chez eux, elle prend le RER A, assez peu rempli à cette heure de la journée.
Chez ses parents, elle en profite pour prendre une collation gourmande, composée de fruits et de gâteaux sucrés industriels, avant de se diriger chez sa meilleure amie qui habite non loin de là dans une petite maison bourgeoise de banlieue à l’extérieur chaleureux.
Emmeline passe le reste de sa journée chez son amie Marie, une jeune fille à la longue chevelure brune et au visage parsemé de tâches de rousseur, qu’elle ne voit plus aussi souvent qu’auparavant.
Lorsque la jeune parisienne prend le chemin du retour, il fait déjà nuit et les bruits sont déjà plus feutrés. Elle profite du calme de ce trajet pour continuer sa lecture à peine commencée d’un livre de Céline, Voyage au bout de la nuit, son premier roman qui lui a valu le prix Renaudot.
Une fois rentrée chez elle, Emmeline dîne rapidement en réchauffant un plat au four à micro-ondes, regarde un film qui était recommandé sur Arte, Yakuza de Sydney Pollack et traîne un peu sur Internet.
Quelques temps après minuit, elle décide de se coucher pour être en forme si le lendemain elle souhaite rester studieuse et travailler à nouveau.
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