Peu avant, une heure du matin, si vous avez coutume de prendre un métro à Paris vers l’heure de fin de service de la RATP, vous ne serez jamais surpris par vos rencontres nocturnes. Il vous sera courant de voir débouler sur les quais clairsemés du métro, deux ou trois badauds, étourdis, légèrement éméchés, se jurant tout haut de ne plus boire autant à chaque sortie. Après minuit, les transports en commun parisiens commencent à se faire de plus en plus rare. La capitale prenant un peu de repos, lasse d’une longue journée commencée dès cinq heures pour reprendre la chanson de Jacques Dutronc.
Les derniers métros circulent donc encore mais sont de plus en plus espacés, avant de disparaître complètement dans la nuit parisienne, aux alentours d’une heure du matin. L’inquiétude habite alors nos héros du soir et les force à s’interroger rapidement.
Comment faire pour rentrer chez soi chez si on rate le dernier métro et que le temps vient à manquer pour se rendre à la correspondance suivante ? Que faire si son carrosse est redevenu citrouille ? Noctilien ? UBER ? Vite ! Un besoin crucial de réponse se fait sentir.
Toutes ces questions les poussent à interpeller les derniers voyageurs présents sur les quais. Nos aventuriers d’un soir, rassurés par les réponses qu’ils reçoivent, peuvent souffler un peu : la RATP ne leur a pas joué un mauvais tour. Leur retour est assuré. Une question demeure toutefois en suspens. Ces adeptes de sensations fortes, s’organiseront-ils d’une meilleure manière pour leur prochaine virée nocturne ?
Alexis Cécilia-Joseph
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