Lundi 29 octobre, une douzaine de jeunes randonneurs ont décidé d’installer leur bivouac dans le petit village d’Argilly (21).

Leur arrivée n’est pas passée inaperçue. Entrés à 17h par la route de Beaune, quelques jeunes parisiens ont fait halte dans le pré entre le cimetière et la mairie, où ils s’apprêtent à passer la nuit.

Depuis l’annonce de leur venue, c’est l’effervescence qui touche les 517 âmes du bourg, d’ordinaire si calme. « C’est pour le moins inhabituel: il ne se passe rien ici », confie Germaine, 78 ans. Elle raconte leur avoir offert un pot de confiture de figues de son jardin, une spécialité locale.

Menace orageuse

Mais s’il peut remercier la bienveillance des Argilliens, le petit groupe n’est pas à l’abri des imprévus. « J’ai dû leur ouvrir le local des chasseurs, pas question qu’ils dorment à la belle. Avec l’orage qui s’annonce, c’est beaucoup trop dangereux ! », explique Roger, l’adjoint au maire de permanence ce jour-là. Un orage qui s’explique notamment par les fortes chaleurs qui ont frappé la la région ces derniers jours, alors que l’automne peine à se faire sentir.

Les randonneurs ont commencé par s’installer entre le cimetière et la mairie, avant de devoir rejoindre le local des chasseurs

Pas de quoi décourager la petite troupe. « Ce n’est que partie remise, nous camperons demain à la belle », optimise Raphaël, qui explique en avoir profité pour visiter le patrimoine local avec ses amis. L’occasion d’admirer la ferme fortifiée et l’église du XIIIème siècle.

Un périple sur la route des vins

Ils l’assurent: ils seront repartis demain dés 7h. Car leur route les conduit bien loin d’ici, à Nuits-Saint Georges, cité à flanc de collines célèbre pour ses fameux côteaux. S’y arrêteront-ils pour profiter du grand cru homonyme ? « Nous verrons le moment venu », tempère sagement Alexis. Nul doute que la décision sera vite prise…