Ce vendredi 16 novembre, des étudiants en seconde année à l’université Paris-Dauphine rejoignent leur cours de macroéconomie. Le manque d’entrain est palpable. Des élèves discutent du devoir sur table qui aura lieu dans cinq jours. Entre sarcasme et désespoir, plusieurs groupes tentent d’élaborer un plan de révision. Quelle stratégie adopter pour obtenir une note supérieure à six ?
Eric Leblanc, professeur de macroéconomie, microéconomie et de comptabilité entre dans la salle avec un enthousiasme débordant. Probablement trop débordant au goût des individus présents ce jour-là. Un jeune homme prend une grande inspiration. Le cours commence. Le marqueur crisse au contact du tableau. Après quelques minutes, ce dernier est rempli d’écritures, de graphiques, de tableaux. Les premiers chuchotements témoignent de l’incompréhension des étudiants. Le professeur pose une question et créé un silence pesant. Un étudiant rejoint finalement le tableau avec une démarche hésitante. Tandis que certains de ses camarades l’aident à compléter un graphique montrant l’évolution de variables économiques au court terme, à la suite deux chocs exogènes, d’autres décompressent déjà sur les réseaux sociaux. Une notification reçu par un élève sur son téléphone brise le silence..
Une heure trente plus tard, M. Leblanc donne ses dernières consignes quant au test à venir. La salle se vide en quelques secondes. Le débriefing du cours peut alors commencer pour les étudiants. « Dès que je commence à saisir quelque chose, on dirait qu’il prend un malin plaisir ajouter des nouveaux termes » s’exclame l’un d’entre eux.
H.S
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