Un matin place de la Nation.

Les colonnes de la place de la Nation

Il était 7h15 samedi matin quand la place de la Nation s’est éveillée.

 

Le ciel est d’un bleu profond et les premières lueurs du soleil apparaissent. Les colonnes de la Place de la Nation soutenant de grandes statues en bronze sont dans l’obscurité. Les arbres bordant les trottoirs perdent leurs feuilles orangées et laissent paraître leurs branches fines et grises. Le chantier pour la rénovation de la place est à l’arrêt, il est 7h15. Les engins de chantier sont garés sur le côté des palissades vertes séparant le chaussé de la place. Le vent frappe contre les barrières de chantier laissant entendre la vibration de ces dernières. La route n’est pas très fréquentée, seulement quelques véhicules passent entre quelques brises de vent. Un vieux bus de la ligne 56, marqué par le temps avec une vieille plaque d’immatriculation et des couleurs délavées, s’arrête. Le moteur de ce bus est le seul bruit audible. Le chauffeur s’exclame : « Vous attendez pour le bus ? ». Un taxi noir s’arrête. Une jeune femme écoutant de la musique sort de la berline et le chauffeur, téléphone à la main, repart. Un jeune homme vêtu d’un blouson à carreaux est au téléphone : « Oui, j’arrive !», il marche vite et d’un pas déterminé vers l’entrée du métro située à quelques mètres d’un café encore fermé. Les chaises et les tables sont encore empilées et cadenassées. Un autre jeune homme s’approche et demande « Vous pointez le bus ? Je cherche à savoir quelle est la fréquence de cette ligne. ». Un cycliste grille le feu rouge, seul point lumineux brillant dans cette obscurité ambiante.

La place de la Nation.

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