La Bibliothèque François Mitterrand est calme ce dimanche. Dans la salle H, une quarantaine d’étudiants travaillent studieusement dans un quasi-silence.
La salle H est une salle d’étude de la Bibliothèque Nationale de France. On y trouve de vieilles étagères garnies de livres traitant de littérature française, de nombreuses tables de travail et de larges chaises en bois. Mais aujourd’hui, la majorité des chaises sont libres et on ne compte pas beaucoup de cahiers sur les tables.
La première table en entrant est occupée par un groupe de six étudiants travaillant tous sur le même sujet. Chacun d’eux porte un vêtement au couleur de leur université, La Sorbonne. (on peut le décrire plus)
Au fond de la salle, un couple chuchote discrètement afin de ne pas déranger leurs voisins.
De l’autre côté, un jeune homme parcourt les étagères en faisant les mille pas, écouteurs aux oreilles et petit livre dans les mains. Il apprend un passage de la pièce de Molière « Les Fourberies de Scapin ». On peut l’entendre chuchoter frénétiquement les répliques de son rôle.
Le reste des étudiants est éparpillé dans la salle quasiment plongée dans le noir. Seules les lampes disposées sur les tables et la lumière des étagères émettent le peu de luminosité nécessaire pour travailler. Dehors, la nuit est déjà tombée et la pluie ruisselle sur les grandes baie-vitrées d’un des côté de la salle.
Une voix de femme retentie aux alentours de 18h45. Elle annonce la fermeture de la bibliothèque dans un quart d’heure et prie les étudiants de se diriger vers la sortie. Cependant, peu d’entre eux ne tiennent compte de cette instruction et restent plongés dans leurs travaux. Doucement, la salle se vide et les dernières lumières s’éteignent une à une.
Matteo Journiac
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