Elisa Feliers est membre de l’association Go To Togo depuis octobre 2019. Elle est aujourd’hui responsable du pôle communication et met son talent créatif au service de nombreuses campagnes de récolte de fonds. Construction de collèges, d’infrastructures sportives ou encore lancement d’un programme pour lutter contre la précarité menstruelle au Togo sont autant de projets financés par Go To Togo.
Go To Togo est une association de solidarité internationale créée en 2001 et reconnue d’intérêt général depuis 2013. Ses membres sont tous bénévoles et étudiants à l’Université Paris-Dauphine, où l’association est domiciliée.
Quel est le but de l’association Go To Togo et les moyens mis en œuvre par ses membres pour atteindre les objectifs fixés ?
Nous sommes une association de solidarité internationale, d’environ une cinquantaine de membres actifs. L’objectif principal est de collecter des fonds pour participer au financement de l’éducation au Togo. On se concentre principalement sur les infrastructures : déjà huit collèges ont vu le jour grâce à l’association depuis sa création. Notre principale source de revenus est la confection de papier-cadeaux chez King Jouet ou Nature et Découverte au moment de Noël mais les restrictions sanitaires cette années ne nous ont pas permis de récolter autant que les autres années. Les concours associatifs et les partenariats avec des collèges ou lycées pour des opérations caritatives sont deux autres sources majeures de financement. En ce moment, on lance une campagne de don sur internet de type crowdfunding pour un projet d’infrastructure sportive dans un village togolais.
Quelles ont été tes motivations pour rejoindre l’aventure Go To Togo à la rentrée 2019 ?
C’est une association qui m’a tout de suite plu. J’en avais déjà entendu parler avant ma rentrée à Dauphine puis en début d’année au Forum des associations où j’ai beaucoup échangé avec les membres actifs. Je me suis complètement retrouvée dans le projet de Go To Togo. Aussi, quand on m’a présenté les différents pôles de l’association, j’ai tout de suite été intéressée par le pôle communication. Ses membres m’ont expliqué qu’il s’agissait de designer des affiches pour les grands événements, gérer les réseaux sociaux de l’association ou encore faire des vidéos pour les concours associatifs. Aujourd’hui, je suis co-responsable du pôle.
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Retiens-tu un moment fort de ton parcours au sein de l’association jusqu’ici ?
L’année dernière, on a participé à un concours associatif Véolia pour le prix de la solidarité étudiante. Le pôle communication en lien avec les pôles projet et financement ont réalisé une vidéo sur le projet de construction d’une bibliothèque à Vo Koutime. En tant que membre du pôle communication, je me suis particulièrement investie dans le montage de la vidéo dans laquelle on a inséré des plans 3D. Ensuite, l’objectif était de la publier sur les réseaux sociaux et faire jouer nos contacts pour récolter un maximum de votes. Finalement, Go To Togo a gagné le prix de la solidarité étudiante. C’était gratifiant d’être récompensés de nos efforts car on avait fourni une grosse charge de travail. L’obtention de ce prix nous a permis de financer une grande partie de la construction de la bibliothèque au Togo.
Source : https://www.facebook.com/gototogoDauphine/
Avec la crise sanitaire, avez-vous réussi à maintenir une activité au sein de l’association et à poursuivre les projets en cours ?
Cette année, l’association avait un nouveau partenariat avec le King Jouet de St Michel. Malheureusement, nous n’avons pu tenir que peu de créneaux et seulement pendant deux semaines à cause du couvre-feu. Il a donc fallu varier les sources de financement en s’appuyant notamment sur le crowdfunding. Concernant les projets, nous ne sommes que peu impactés car la majorité du travail s’effectue à distance. Cette année, le projet principal vise à permettre aux togolaises du village de Yope qui ont leurs règles d’aller en cours. Concrètement, c’est un projet d’information sur le cycle menstruel et de formation à la fabrication de serviettes hygiéniques sur place. L’objectif est d’utiliser des ressources locales pour faire marcher l’économie togolaise. En revanche, la Covid impacte notre activité à Dauphine. Il est impossible d’organiser les Journées Africaines qui consistent en deux jours de promotion des cultures africaines via des stands tenus par plusieurs associations dauphinoises dont l’Urbn et Paris-Dauphine Afrique. Les ventes de gâteaux, source secondaire de revenus, sont également prohibées. Enfin, l’été dernier, aucun membre de l’association n’a pu partir au Togo où trois chantiers de trois semaines chacun dans trois villages différents sont organisés annuellement.
Propos recueillis par Hélène Guy
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