Membre du bureau de l’association Dauphine Discussion Débat ( DDD ) depuis septembre 2020, Solène Gautier, Vice présidente de DDD et élève de l’université Paris-Dauphine, nous fait part des difficultés rencontrées au sein de l’association en raison de la crise sanitaire.

La situation sanitaire a fortement perturbé le fonctionnement des associations. L’objet social de Dauphine Discussion Débat (DDD) est d’organiser des débats avec hommes et femmes politiques .Cependant, avec les nombreuses restrictions, le bureau de DDD a dû s’adapter. La dauphinoise vice présidente (VP) de l’association Solène Gautier a été l’actrice de ce changement.

Comment as-tu été élue VP et quel est ton rôle ?

J’ai intégré l’association Dauphine Discussion Débat en septembre 2019. Après une année au sein de l’association j’ai eu envie de m’investir plus. J’ai donc décidé de me présenter au poste de Vice Présidente en mai 2020. J’ai dû faire campagne, rédiger une profession de foi et construire un programme pour l’avenir de l’association. 

Le rôle de vice-président est un peu particulier, je n’ai pas un rôle précis comme peut avoir le trésorier. Mais pour faire simple, cette année je me suis occupée de toute la communication interne de l’association, notamment pendant la période de recrutement. Je suis aussi chargée de la logistique des débats et de la communication avec la régie lorsque le débat a lieu en Amphi 8. J’ai mené également notre format « DDD donne la parole aux candidats à la VPE ». Enfin je suis aussi le soutien du président, c’est à dire que lorsque celui-ci a trop de travail il peut me déléguer certaines tâches.

En quoi le Covid a modifié ton rôle au sein de l’asso ?

Le Covid a radicalement changé mon rôle, car d’ordinaire le vice-président ne s’occupe pas de la communication pendant la période de recrutement puisque nous avons un pôle communication. Mais cette année, avec l’annulation des événements festifs et les restrictions sanitaires, le travail de communication a été beaucoup plus important et donc j’ai pris les commandes du pôle pendant 1 mois et demi avec le soutien de la responsable du pôle. 

Le Covid a également limité mon rôle dans la logistique des débats, puisque nous n’avons pu organiser qu’un seul débat cette année. 

As-tu dû affronter des difficultés ? 

Ah oui ! La situation sanitaire a créé beaucoup de difficultés pour le fonctionnement de l’asso. La première difficulté a été les recrutements, parce que normalement c’est une période festive où l’on peut rencontrer beaucoup de monde et surtout les premières années. C’est comme cela que nous présentons notre association et que nous leur donnons envie de postuler. Mais cette année la majorité des recrutements a dû se faire via les réseaux sociaux, donc c’était difficile de rencontrer des gens et de faire ressentir l’ambiance de notre association. 

L’organisation du débat de Jean-Luc Mélenchon a aussi été un vrai casse-tête. D’abord il a fallu convaincre Dauphine de nous laisser l’organiser, puis après il a fallu gérer tout ce qui était normes sanitaires, c’est à dire acheter les masques, le gel hydroalcoolique et faire respecter la distanciation sociale dans l’amphithéâtre. 

Regrettes-tu d’avoir choisi de faire un bureau cette année ?

Absolument pas ! C’est une expérience unique et je pense que c’est dans ce genre de moment que, justement, l’association a besoin d’un bureau investi à 100%. Cette année, nous avons énormément dû nous renouveler et sortir de nouveaux projets, de nouveaux formats. Nous avons la chance de pouvoir quand même continuer à travailler sur notre objet social par rapport à d’autres associations donc nous en profitons ! Nous sortons beaucoup plus de formats vidéo comme les « D-cryptage » et nous essayons d’organiser un débat en live très prochainement. Jamais je ne regretterai mon choix ! 

Y’a-t-il une chose que tu as fait dans l’asso qui t’a rendu fière ?

Le débat avec Jean-Luc Mélenchon c’était quelque chose ! Voir l’accomplissement de mois de démarchage et de semaines de travail sur la logistique était tellement satisfaisant ! 

Avec les autres membres de l’association nous étions tellement fiers au moment où il est entré dans l’amphi. Mais je suis aussi super fière très heureuse que nous ayons réussi à continuer à faire vivre l’association malgré les conditions très compliquées que nous imposent les restrictions sanitaires.

Propos recueillis par Paola Cartolano