Hélène Guy : « Le tennis, ce n’est pas seulement une performance sportive »

Entre souvenirs et anecdotes, Hélène, fervente spectatrice de matchs de tennis, nous raconte son intérêt particulier pour les tournois internationaux.

Alors que la pandémie a perturbé les tournois prévus en 2020, l’Open d’Australie, qui doit débuter dans une semaine, est un signe d’espoir pour l’année à venir et ravi les plus grands fans. Hélène Guy, 20 ans, passionnée de tennis, ne peut dissimuler son impatience.

Pourquoi le tennis te passionne-t-il ?

J’ai découvert le tennis à l’âge de quatre ans. Tous les étés avec ma famille, nous jouions sur le court situé dans le jardin de ma grand-mère. Au collège, j’ai pris des cours de tennis pendant deux ans, puis j’ai continué à jouer tous les samedis avec une amie.

Ce qui m’attire dans ce sport, c’est autant l’aspect physique que la tactique. Ce n’est pas seulement une performance sportive, il faut réfléchir où placer la balle.

Quand as-tu commencé à suivre les grands tournois internationaux ?

C’est en classe de Première que j’ai commencé à suivre les tournois de tennis à la télévision. En fait, j’ai d’abord découvert le joueur Nadal grâce à des vidéos sur les réseaux sociaux, et son jeu m’a d’emblée passionné. Imperturbable, il se bat sur chaque point avec ténacité. De plus, il est respectueux, fairplay et particulièrement humble. Il a déjà gagné vingt Grands Chelem et est incroyable sur terre battue (mais pas seulement !!). Grâce à lui, je me suis davantage intéressée aux tournois sportifs internationaux.

Nadal et son trophée Roland Garros en 2020, https://www.instagram.com/p/CGPGru5n34X/

Quelles sont les compétitions que tu préfères suivre ?

Roland Garros est mon tournoi favori. Je préfère la terre battue car les échanges sont plus longs, les points sont beaux : c’est vraiment agréable à regarder. D’ailleurs, Nadal a gagné treize fois ce Grand Chelem, un record !

En revanche j’apprécie moins les matchs se déroulant sur gazon car les échanges sont assez courts, le gazon est moins sensible aux effets. Le service détermine l’échange, ce qui rend le jeu moins palpitant.

Par quels biais suis-tu le tennis ?

Je regarde les matchs à la télévision, je suis d’ailleurs abonnée à la chaîne ATP tennis TV afin de ne rater aucun match. Pendant l’US Open et l’Open d’Australie, il m’arrive de me coucher plus tôt et de faire sonner mon réveil au milieu de la nuit pour regarder certains matchs. A ne pas reproduire trop souvent car il est dur de rester éveillée le lendemain !

Ensuite, je m’informe surtout via les réseaux sociaux. Sur Instagram et Facebook je suis de nombreux tennismen. Néanmoins, j’achète rarement la presse sportive. J’ai téléchargé l’application ATP/WTA live pour suivre les scores en direct. Mais au lycée quand une rencontre importante se déroulait, je mettais mon portable dans ma trousse et regardais le match discrètement pendant le cours.

Te souviens-tu d’un évènement ou d’un tournoi qui t’as particulièrement marqué ?

En novembre 2019, j’ai obtenu des places pour le Rolex Paris Masters à Bercy. C’était un master 1000, une compétition importante réunissant les plus grands joueurs internationaux. J’ai assisté au match Tsonga-Nadal… et Nadal a gagné en 2 sets ! Étonnamment le public encourageait davantage Nadal bien que son adversaire soit français. Je me souviens très bien de l’atmosphère : à chaque point la musique retentissait au rythme des applaudissements du public, puis laissait place à un profond silence. Cela créait une tension incroyable.

La même année, je suis allée à Roland Garros où j’ai pu voir Djokovic. Je devais y retourner en 2020, mais avec la pandémie, le nombre de places a été fortement réduit. Je compte bien m’y rendre l’année prochaine !

Que penses-tu de l’organisation de l’Open d’Australie malgré la pandémie ?

La saison a repris et l’Open d’Australie va bientôt débuter réunissant entre 25 000 et 30 000 spectateurs quotidien. Mais je ne m’inquiète pas, la crise sanitaire a été particulièrement bien gérée en Australie. De plus, de strictes mesures sanitaires ont été adoptées : les joueurs ont dû s’isoler pendant quatorze jours et le nombre de partenaires d’entrainement a été fortement réduit. C’est pour le mieux je pense car un tournoi à huit clos est difficile pour les joueurs et pèse sur l’atmosphère du match. Il faut bien faire vivre le sport. J’ai hâte que le tournoi commence !

Propos recueillis par Apolline Greiveldinger

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