Le Samedi 15 Janvier, Laura, étudiante en première année à l’Université Paris Dauphine, a été formé dans son travail au sein de l’association PARIS-CI : partager des « bons plans » pour les étudiantes et étudiants dauphinois.
Accompagnée par Alexandre, étudiant en 3ème année de licence Economie International et Développement (EID), Laura a pu découvrir sur le terrain lors d’un « test » du restaurant mexicain « Aca » dans le 18ème arrondissement de la capitale, le fonctionnement de l’association. Plus précisément, la nouvelle arrivante a pu s’essayer aux différentes étapes nécessaires à la rédaction d’un article pertinent et à la réalisation de photographies illustratrices.
PARIS-CI est une association dauphinoise qui se définit comme un guide étudiant spécialisé dans les adresses parisiennes : restaurants, bars, discothèques, musée et parcs. Son but principal est de tester des établissements aux multiples horizons pour les partager aux étudiants de Dauphine sous forme d’article ou de publication sur les réseaux sociaux Instagram et TikTok. L’association est organisée en plusieurs pôles au rôle bien précis. Le pôle événementiel, guide, partenariat et communication. Ces trois derniers feront l’objet de ce reportage.
« Penser comme un dauphinois »
En principe un restaurant ne nécessite aucune formation particulière. Pourtant au yeux de PARIS-CI, il ne s’agit pas que d’une simple activité du quotidien. Le test d’un restaurant suit en réalité un déroulé précis mais marqué par des difficultés en tout genre.
La première difficulté apparait lors de l’étude du menu. En effet, comme le rappelle Alexandre, il ne faut pas seulement suivre ses goûts personnels mais plutôt « penser comme un dauphinois » en sélectionnant des plats qui peuvent s’adapter à (presque) tous les goûts. Cela permet d’offrir du contenu pertinent et utile au pôle guide chargé de la rédaction des articles. Il faut donc prendre en compte certaines contraintes et ne pas oublier les végétariens ou les « gluten free » par exemple.

A l’arrivée des plats il faut prendre son mal en patience et ne pas se jeter sur ces derniers brusquement. C’est ce qu’Alexandre rappelle très justement : « Les photos, c’est plus que jamais l’élément essentiel du travail, surtout que les réseaux sociaux sont la vitrine de notre projet ».
Laura s’essaye, non sans mal, à la prise de vue avec son smartphone. Il faut prendre en compte l’éclairage, l’angle, le zoom, ainsi que tous les éléments environnants. Les clichés doivent être les plus appétissants possible et représentatifs des spécialités de l’établissement. Elle me confesse alors qu’il s’agit d’un tâche « plus compliquée que prévue ». Surtout quand il s’agit de prendre des vidéos de l’intérieur du restaurant et de la cuisine.
Aiguiser son sens critique… et négocier les partenariats
Avoir un sens critique est nécessaire pour donner un avis construit et objectif. On comprend alors qu’il faut être capable d’un côté, de saisir les moindre détails du restaurant pour pouvoir en rendre compte dans les articles et d’un autre être capable de profiter du moment présent.
Selon Alexandre, il ne faut pas oublier que « PARIS-CI c’est avant tout un esprit, c’est rendre la bonne bouffe accessibles à tous ». Il faut néanmoins être critique et savoir se focaliser sur les éléments essentiels du restaurant pour pouvoir donner un avis fidèle à la réalité. Des « débriefs » réguliers sont alors réalisés entre la dégustation des entrées et des plats. Cela permet notamment de cibler les points forts et faibles du restaurant pour, par la suite, les faire apparaitre dans les articles.
Enfin c’est au tour de la partie négociation. De manière très concrète, Laura apprend à négocier un partenariat avec la gérante de l’établissement. Elle présente dans un premier temps et de manière très brève l’association, son origine et son but. L’objectif étant d’amorcer une demande en espérant obtenir une offre pour les étudiants dauphinois. Si cette fois-ci la réponse sonne comme un refus, Laura ne baisse pas les bras. En effet, très souvent, les restaurateurs refusent ou laissent sans suite les demandes de partenariat.
Apprendre sur le tas
Une chose est sûre, en discutant avec Laura et Alexandre on ressent un certain engouement à « apprendre sur le tas ». Laura peut acquérir des « soft skills » qu’elle ne peut développer que par la pratique. La communication, la négociation et la prise de photographies en sont l’exemple.
Selon Alexandre, l’expérience de la formation est aussi très enrichissante. Surtout pour lui qui a fait parti de la génération affectée par les premiers confinements et la fermeture des établissements. Il confie notamment : « Cette formation témoigne de l’aspect générationnel de l’association PARIS-CI. Le projet est fondé sur la transmission des connaissances et d’astuces acquises à l’expérience ». C’est dans une ambiance chaleureuse et détendue que se conclut alors cette première formation.
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