Quel est l’expérience dans ce bâtiment à l’emplacement stratégique un vendredi à 9h20 ?
À l’intérieur, dix personnes font la queue pour commander tandis que trois attendent leur boisson. Derrière le comptoir, deux hommes et trois femmes sont présents ; ils ont tous 20/30 ans environ et sont habillé de l’uniforme réglementaire, un polo noir et un tablier vert. Malgré le nombre, la queue est très rapide ; c’est l’attente des boissons qui est plus longue.
Dans la salle, on entend seulement les voix des commandes et le bruit des machines. A cette heure, on trouve en grande proportion des personnes seules. Le bruit de la très passante rue Saint Lazare est quasi inaudible, à l’exception des occasionnels klaxons de bus. Les senteurs de café et autres ingrédients embaument la pièce. Au menu on retrouve déjà les boissons spéciales de Noël et un petit sapin se trouve dans un coin.
Au rez de chaussée, une seule personne est assise pour une quinzaine dans la salle à l’étage, qui est pour autant loin de sa capacité maximale. La majorité choisit l’option à emporter. Ceux assis travaillent sur ordinateur ou regardent leur téléphone. En haut, on entend seulement la musique d’ambiance. Des fenêtres, on a une vue ouverte sur les véhiculent qui avancent avec peine et le flot régulier de personnes sortant de la gare.
Deux personnes asiatiques avec des lunettes dessinent côte à côte en silence. A la table commune, une jeune femme blanche avec une coupe au carré et un homme métis avec des écouteurs sont sur leur téléphone.
Le silence sera rompu une seule fois par un homme en vidéo conférence.
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