Dans le 18e arrondissement se trouve l’un des nombreux marchés couverts de Paris. Si le marché de l’Olive est déjà très fréquenté en semaine, il l’est plus encore le week-end. Les samedi et dimanche matins, les habitants du quartier s’y retrouvent pour faire leurs courses de la semaine et boire des cafés.
Une femme, tirant un caddie rempli. Une famille, le père, la mère, une fille et un petit garçon, dans la queue du boucher. Sous la verrière, le marché s’anime. Il est 10 heures, un samedi matin.
Autour des îlots, de longues queues se forment. Devant le marchand de fruits et légumes, 5 personnes attendent. La vendeuse porte une polaire noire. Elle discute avec une vieille dame, à l’écharpe rouge, et lui tend des poireaux. De son caddie – un modèle à trois roues, en toile blanche –, dépassent des carottes. Sur le présentoir, des oranges, du raisin, des pommes.
A droite, l’échoppe du fromager est recouverte de bois. On se croirait dans un chalet. Le propriétaire, dont la moustache dépasse du masque, sort une motte de beurre de l’étalage. Il la découpe, avec un fil, l’emballe, la pèse et la tend à une jeune femme. Puis, il lui propose des œufs. Elle explique qu’elle en a acheté le matin même. Elle est chargée de sacs et a une poussette, dans laquelle est assis un garçon d’environ 2 ans. Derrière, un couple d’une trentaine d’années fait la queue. Tous deux ont les yeux et les cheveux noirs, ils se ressemblent. On dirait un frère et sa sœur. Ils s’embrassent.
Un peu à l’écart, une femme retire de l’argent au distributeur. Elle porte un manteau vert kaki. Encore un peu plus loin, un traiteur thaïlandais. Les lumières sont éteintes et le rideau de fer baissé. La porte automatique s’ouvre et se ferme, et le froid s’engouffre dans le bâtiment. Un enfant fait des aller-retours en courant devant la porte. Son père s’avance vers lui, et le prends par la main, pour l’amener plus loin.
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