Une soirée chez Maxim’s

Vendredi 19 novembre, dans une institution parisienne au 3 rue Royal se tenait encore une soirée . (un peu vague comme entrée en matière)

23h30, les portes s’ouvrent. Une centaine de personnes attendent dans le froid, ils espèrent obtenir l’entrée gratuite (seulement pour les 100 premiers). Tous parfumés, les noctambules portent une tenue plus ou moins différente : robe de soirée avec des paillettes, jean troué, ou costume. Chacun fait preuve de différence. Les fêtards veulent rentrer rapidement pour danser.

Les videurs, vêtus de costumes noirs et masques noirs s’activent. Ils contrôlent les pass sanitaires, mais pas les pièces d’identité. Ils doivent faire rentrer du monde, vite, pour que la soirée commence immédiatement. La réputation du club est en jeu.

Après avoir passé l’étape des videurs et payé 12€ en espèce, il est temps de poser sa veste au vestiaire, les hôtesses parlent fort, la musique est au maximum, il faut se faire comprendre. Elles demandent les initiales des clients, qu’elles écrivent sur le ticket et 3€ par article déposé. Pour éviter de payer certains viennent sans veste au risque de tomber malade.

Les fêtards déambulent avec un verre d’alcool à la main, ils montent les deux étages, et prennent des photos. La moquette verte avec des fleurs des années 50 et les moulures dorées rendent l’atmosphère intimiste. Il fait sombre. Le fumoir ayant une immense boule à facette est évoqué par deux trentenaires comme le lieu de la contre-soirée.

Vers 2 heures, il y a de la buée sur les vitres, il doit faire plus de 35°, mais tout le monde danse, la salle est pleine, tous coller serrer. Deux hommes sans tee-shirt s’embrassent. La soirée ne fait donc que commencer.

Théo Jakubowiez

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