C’est dans sa galerie située au 22 passage Dauphine dans le 6^ème arrondissement de Paris que Charlotte Ketabi Lebard inaugure son nouvel espace avec l’exposition intitulée Lazy Eye de l’artiste belge Julien Saudubray.

Le 4 janvier 2022 à 11h40, Charlotte ouvre les portes de sa galerie à Julien Saudubray et à son régisseur d’art pour entamer la préparation de l’exposition prévue dans 48 heures. Cette jeune galeriste a depuis toujours un attrait pour le milieu de l’art et plus particulièrement pour la peinture. Après des études à Paris et à Londres, elle ouvre sa galerie Ketabi Projects afin « d’être au plus proche de l’artiste ». 

Préparation de l’exposition : « Les œuvres ont été créées pour l’espace ».

L’objectif de ce mardi est la mise en place des tableaux et des sculptures de Julien. Tout est réglé au millimètre près puisque l’artiste nous avoue que « les œuvres ont été créées pour l’espace : les formats et le placement ont été vus en amont ». 14 œuvres empaquetées de plusieurs couches de papier bulle sont ainsi déballées soigneusement. « Il est magnifique celui-ci » s’exclame le régisseur lors de l’ouverture minutieuse de Watching, l’une des œuvres phares de la collection de Julien Saudubray. Ce tableau à l’huile est un grand format qui prend naturellement sa place dans le mur central de la galerie. On compte ainsi 12 tableaux dont six grands formats et six petits ainsi que deux sculptures. En groupe, on réfléchit à la disposition des œuvres, trois dans le mur du fond, une autre dans le mur de gauche, les possibilités sont multiples. 

A tour de rôle, on mime la pose des tableaux et chacun donne son avis sur la hauteur, l’angle, l’association des couleurs, l’écart entre les toiles et l’éclairage. La disposition des petits formats ne convient pas à la galeriste mais l’artiste trouve immédiatement une alternative. Le travail de réflexion achevé, place à la pose finale des œuvres : le régisseur perce les murs immaculés de la galerie et pose les deux sculptures sur leurs socles respectifs.

Le vernissage : « Chaque galeriste montre ce qu’il aime » .

Le jour J est enfin arrivé, ce 6 janvier 2022, l’accès à la galerie n’est possible qu’après un contrôle sanitaire. Charlotte Ketabi, souriante et professionnelle, accueille ses invités depuis 14h00. Le compte Instagram de la galerie bombarde ses abonnés de stories de l’exposition. Il est désormais 19h00 et la galerie est à son pic de visiteurs. Julien Saudubray se confie auprès d’un jeune couple : « Je suis très heureux car c’est ma première exposition à Paris. La galerie est toute neuve et l’espace est superbe ! ».  L’ambiance est conviviale, le public assez jeune s’émerveille devant ses tableaux : « C’est magnifique, c’est lumineux, je le verrais bien dans le salon !» s’exclame une femme à son mari. Charlotte quant à elle discute longuement avec un visiteur dont elle confiera plus tard qu’il s’agissait d’un « potentiel acquéreur». 

Julien reçoit un bouquet de fleur et de nombreuses félicitations pour son travail. Un groupe signe le livre d’or, exposé sur l’ilot situé à l’entrée de la galerie et l’un d’entre eux s’adresse à l’artiste: « Quel talent ! Bravo Julien! ».

Il est 20h30, la fin du vernissage est proche, la galeriste a organisé un dîner en petit comité avec l’artiste et les membres les plus proches du projet. 

Le vernissage est un succès, Charlotte explique que « chaque galeriste montre ce qu’il aime. Pour faire la promotion d’un artiste il faut être persuadé de ce que l’on vend ». 

Cette exposition est présente jusqu’au 22 janvier 2022, (pour plus d’informations sur l’artiste et ses œuvres : https://www.ketabiprojects.art/artists/28-julien-saudubray/), elle marque à la fois le début de la collaboration entre l’artiste et la galerie mais aussi l’ouverture de Ketabi Projects vers d’autres scènes artistiques, en l’occurrence la Belgique.  

EGV