Étudiante à l’Université Paris-Dauphine, Laetitia Plaisance, 19 ans, nous raconte son implication dans la vie associative dauphinoise, les difficultés auxquelles elle a dû faire face récemment, et son avenir scolaire à l’université.
Quel est votre association à Dauphine, et que propose-t-elle ?
Je suis membre de l’association Ski Club Dauphine, qu’on appelle le plus souvent « SCUD ». Notre but principal est d’organiser un voyage étudiant regroupant plus de 400 étudiants dauphinois, pendant les vacances de février. Cette année, la 52ème édition se déroule à Chamrousse, du 25 février au 5 mars. On doit donc organiser du début à la fin tout ce voyage, gérer les étudiants et l’organisation des activités lors de cet évènement.
On part également entre nous régulièrement afin d’assurer la cohésion des membres de l’association, et car on a tous un point commun : le ski. Par exemple, pour notre week-end d’intégration, nous sommes partis tous ensemble une semaine pour faire du ski.
Comment y êtes-vous impliquée ?
Je fais partie du pôle Communication depuis le début de cette année. Mon rôle est de promouvoir les évènements organisés par l’association (bars, soirées et voyage). Je transmets également les informations sur les réseaux sociaux, afin de donner de la visibilité à notre association, notamment sur Instagram et Facebook.
On est une petite équipe, donc je suis amené quelque fois à effectuer d’autres missions autres que la communication. Enfin, je participe également à l’intégration et la cohésion des nouveaux membres de l’association.
Quelles sont les différences de votre investissement dans cette année par rapport à l’année dernière, en pleine période de crise sanitaire ?
Il y a une grosse différence par rapport à l’année dernière, car nous n’avions pas pu organiser de voyage, dû au contexte sanitaire. Personnellement, je dirais que mon investissement fut très limité, voir quasiment nul. Cela faisait seulement un mois que j’étais dans l’association, et on savait déjà que notre voyage au ski allait être annulé. Donc, malheureusement je n’ai pas pu m’y impliquer complètement. Cependant, nous avons pu quand même organiser des évènements entre nous, des bars, des soirées et des vacances, afin d’assurer notre cohésion.
Comment appréhendez-vous l’organisation de la 52ème année du SCUD, qui se déroule dans quelques jours ?
Alors… J’ai à la fois super hâte, déjà car on n’a pas eu la chance de l’organiser l’année dernière, et car je pense que ce sera assez gratifiant pour nous quand ce sera fini. Mais j’ai également un peu peur, car on est une petite équipe et qu’on doit encadrer les étudiants, être présent et concentrés tout le temps, alors qu’on n’a pas d’expérience. On ne sait pas à quoi s’attendre. Les anciens membres de l’association nous ont prévenu que cela allait être très fatigant. Mais j’attends de voir ce que ça va être, et j’ai quand même super hâte. Pas mal d’anciens membres seront également du voyage, pour nous aider.
Depuis janvier dernier, vous commencez à vivre toute seule. Comment cela a affecté votre quotidien à Dauphine ?
Au niveau des trajets, il n’y a pas eu beaucoup de changement. Je mets à peu près le même temps de pour venir à Dauphine qu’avant. Mais j’ai plus tendance à rester plus souvent à Dauphine aujourd’hui. Je reste plus tard, dans le local de mon association, avec mes amis ou à la bibliothèque universitaire. Avant j’avais plus envie de rester chez moi, car il y avait de la compagnie et des activités à faire. Le fait d’être seule plus souvent me donne plus envie de trouver de la compagnie quand je le peux. C’est notamment pour cette raison que j’ai une amie de mon lycée qui vient régulièrement chez moi. J’ai également plus envie de m’impliquer au sein de mon association, pour organiser et préparer le voyage.
Dans le cadre de vos études à Dauphine, comptez-vous partir étudier à l’étranger ?
Oui, j’ai été accepté à l’Université Chulalongkorn à Bangkok, « Chula » pour les intimes (rires). Je pars au 1er semestre de ma licence EID (économie internationale et développement). Je suis très contente de ce choix, car c’était mon vœu principal, et parce que je pars avec deux de mes meilleures amies, et d’autres personnes que je connais plutôt bien. J’ai extrêmement hâte.
Un ancien membre de mon association étudie en ce moment dans cette université, et me raconte son expérience, qui est selon moi incroyable.
Et pourquoi c’est incroyable pour vous ?
La Thaïlande remplit toutes les cases pour moi : je ne voulais pas partir dans un pays d’Europe, le pays est anglophone et la population a l’air très sympa. La vie étudiante n’est pas aussi chère qu’elle l’est à Paris également. Et enfin, c’est la meilleure université en Thaïlande. Je voulais voyager, j’avais envie de casser ma routine, de découvrir une nouvelle culture et de nouvelles choses.
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