Selim Amara, étudiant en 2ème année à l’Université Paris Dauphine de la licence Sciences des organisations. Animé par le sport et plus précisément le handball qu’il pratique en club, il se livre sur cette passion qui rythme son quotidien depuis sa plus tendre enfance.

Fraichement récompensé du titre de champion d’Île de France avec le club de handball de Dauphine (HBDO) au terme d’une finale haletante face à Centrale Supelec, Selim me donne rendez-vous dans l’une des centaines de salles de l’Université Paris Dauphine. Il semble être encore sur son petit nuage, petit sourire en coin.

À quel poste jouez-vous et au sein de quelle(s) équipe(s) ? 

Je joue au poste d’ailier gauche au club de Verrières-Le-Buisson en Pré-national (équivalent de la 6ème division). C’est un poste qui requiert des compétences techniques et de l’endurance, ce qui est très important car c’est à ce genre de postes que les joueurs marquent le plus. En parallèle je joue au club de Handball de Dauphine : le HBDO. Nous allons d’ailleurs participer aux championnats de France de la discipline à Roubaix, entre le 5 et le 7 avril. 

Vous êtes un passionné de sport de manière générale. Pour quelles raisons avoir choisi de pratiquer ce sport et pas un autre ? 

J’ai choisi le handball car c’est une affaire de famille. J’ai commencé à 5 ans au sein du Massy Essonne Handball (MEHB). Mon père quand il était jeune pratiquait du handball tout comme ma sœur. Je me suis entrainé avec elle car j’étais très admiratif de ce qu’elle faisait : c’est ça qui m’a poussé à pratiquer ce sport depuis maintenant presque 15 ans.

Quelle place occupe ce sport dans votre vie quotidienne ? 

Le handball prend un place centrale dans ma vie. En tant qu’étudiant dauphinois, il y a une charge importante de travail, d’autant plus lorsque l’on fait partie d’une association. Faire du sport et prendre du plaisir en le pratiquant me permets d’avoir une vie saine et d’être heureux. Sans le sport je pense que je ne me sentirai pas bien dans ma peau. Aussi, le handball a fait de moi la personne que je suis aujourd’hui. Les valeurs de handball m’ont beaucoup appris, particulièrement quand j’étais adolescent. La combativité, la volonté de gagner m’a notamment aider à me surpasser au collège et au lycée. 

Selon vous quelles sont les valeurs principales de ce sport ? 

Le fait de travailler en équipe, l’entraide, ne jamais rien lâcher et persévérer. Le handball m’a aider à surmonter ces moments difficiles qu’ont à déjà tous vécu comme les difficultés familiales ou scolaires. 

Envisagez-vous d’intégrer le handball à votre carrière professionelle ?

Oui j’en ai toujours fait une obsession. Je n’ai pas forcément envisager d’être joueur de handball professionnel car je n ‘ai pas le niveau mais aussi car je n’en ai pas forcément envie. Cependant je souhaite devenir journaliste sportif, j’aimerai pouvoir commenter des matchs de handball.

Avez-vous un souvenir particulier en lien avec le handball qui vous a marqué ?

J’ai plutôt deux souvenirs : un positif et un négatif. En ce qui concerne le négatif, c’était lors de la finale départementale de l’Essonne. J’avais 16 ans et je jouais au club de Massy. Beaucoup de mes proches étaient dans les tribunes. Au bout d’un match plein pour ma part avec beaucoup de buts notamment, peut être le meilleur match de ma vie, celui-ci se conclut sur un match nul synonyme d’une séance de tirs au but. Malheureusement je rate le mien sur une balle de match. La suite de la séance voit l’équipe adverse remporter le match. C’est une défaite cruelle qui m’a énormément marquée. 

Mon meilleur souvenir est mon premier trophée gagné. Aussi avec le club de Massy lors de la finale départementale. Les circonstances étaient les même que le match précédent mais avec une séance de tir au but cette fois-ci victorieuse où je réussis mon tir. J’ai moins de souvenir de ce match car j’avais 11 ans mais je me souviens y avoir marqué un but « goatesque ». 

Propos receuillis par Julien Massart