Théo Jakubowiez : « Mon but ultime est de faire de la politique »

A la fois très sérieux et de nature enjouée, Théo a une personnalité très marquée. Il est très attaché à ses opinions personnelles et n’hésite pas à les défendre publiquement. Passionné de politique, cela ne l’empêche pas d’avoir diverses activités qui remplissent largement son emploi du temps.

Durant son parcours, politique et associatif, Théo a toujours été attiré par la droite, en témoigne son engagement envers la candidate Valérie Pécresse pour les élections présidentielles 2022. Mais sa position politique n’est pas le seul témoin de son engagement dans les causes qui lui tiennent à coeur.

Comment se manifeste actuellement votre goût pour l’engagement et la politique ?

Mon engagement à Dauphine se manifeste par l’Uni Dauphine, l’association de syndicat étudiant de l’université, dans laquelle je suis membre de la communication. En dehors de Dauphine, je travaille régulièrement en collaboration avec divers députés et collaborateur de l’Élysée sur des projets, je fréquente beaucoup le milieu politique et j’aime beaucoup participer à des débats politiques. Enfin, et c’est dû à la période de campagne présidentielle que nous vivons cette année, je participe le plus activement possible à cette campagne pour faire vivre la démocratie et défendre mes idées à travers les candidats à la présidentielle.

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Et quel a été votre parcours, les différents groupes ou causes pour lesquels vous vous êtes engagé avant d’arriver à Dauphine ?

J’ai eu la chance d’expérimenter beaucoup de choses dans la politique mais aussi dans l’engagement lycée : j’ai été vice-président de la vie lycéenne en première et en terminale. Durant ces mandats j’ai mis en place divers projets dans mon lycée avec l’administration comme le don du sang, la sensibilisation au sida, des collectes de jouets ou encore la mise en place de différentes procédures avec le confinement. Cela m’a permis d’être le relai entre l’administration et les élèves grâce à la belle coopération qui existait dans mon lycée.

Autrement, j’ai été jeune parlementaire régional au sein de la région Sud. Ce fut un projet très enrichissement avec des politiques régionales diverses et variées allant de l’orientation des élèves aux évènements interrégionaux etc. J’ai également fait partie de l’équipe de communication de Renaud Muselier pour les régionales, je devais alors partager sur les réseaux sociaux les communications que nous faisions et répondre aux attaques. J’ai de plus participé à des cérémonies commémoratives avec la fondation de la France libre et été dans l’équipe du député de la 5ème circonscription du Var. Voilà de quoi ont été remplies mes années lycée !

Qu’est-ce que cela vous apporte personnellement ?

Du réseau, évidemment. Je connais beaucoup plus de monde maintenant, ce sont des contacts très important sur lesquels je peux compter si besoin et réciproquement. Il faut toujours garder ce genre de contacts c’est assez important dans ce milieu.

Au-delà de ça, cela m’a permis de développer de nouvelles compétences, comme l’éloquence, la communication, le travail d’équipe etc. Enfin, je dirais simplement que j’ai besoin de nourrir ma curiosité, je suis très polyvalent et j’aime faire toujours plein de choses et être « surbooké ». J’aime avoir ce train de vie très rythmé et ne pas avoir de temps pour m’ennuyer.

Pour revenir au commencement, est-ce votre côté extraverti qui vous a naturellement amené vers l’engagement politique et associatif, ou bien il y a-t-il eu un élément déclencheur ?

C’est une question à laquelle je n’ai jamais réellement pensé, à vrai dire, mais je dirais que j’ai toujours aimé la politique. Par exemple, quand j’étais au collège, je m’amusais à regarder LCP ou Public Sénat et plus particulièrement les questions au gouvernement, c’est quelque chose qui m’a beaucoup intéressé. Ensuite, j’ai toujours été délégué depuis la 6ème car j’aime beaucoup représenter les gens et parler en leur nom.

Mais il y a bien, cependant, un élément déclencheur qui m’a permis d’entrer plus encore dans le monde politique. Ma mère, qui a été assistante parlementaire, m’a fait rencontrer Monsieur Couve, son patron, qui est devenu un grand ami. Il m’a fait véritablement entrer dans la politique et m’a fait découvrir tout ce monde, tout en m’incitant à m’engager comme lui l’avait fait après avoir été médecin.

Considérez-vous cette passion comme temporaire ou bien envisagez-vous de vous en servir pour votre projet professionnel ?

Mon projet professionnel ne cesse de se modifier. Mon but ultime est de faire de la politique, même si celle-ci peut parfois me dégouter à cause de certains scandales ou lorsque j’entends des candidats débattre comme des CP… Être à Dauphine me permet par ailleurs de ne me fermer aucune porte pour la suite. Je pourrai certainement sans problème vivre de cette passion grâce à la formation pluridisciplinaire que je suis.

Plusieurs autres domaines m’attirent particulièrement, comme devenir présentateur à la télévision ou bien participer à la réalisation de films ou autres. Être haut fonctionnaire au sein des ministères ne me déplairait pas du tout non plus ? Le choix à la fin de ma L3 sera décisif mais je suis pour l’instant très indécis !

Vos occupations extrascolaires semblent très prenantes ! Arrivez-vous à trouver du temps pour vous  ?

Bien sûr que j’ai du temps pour moi, et heureusement ! Même si j’aime être occupé, il faut toujours prendre du temps pour soi. Toutes ces occupations à travers la politique me permettent aussi de décompresser des cours. Par ailleurs, même si cela ne correspond pas forcément avec l’image que je renvoie depuis le début de vos questions, je suis un grand fêtard (rires). Je sors énormément en boîte de nuit, en moyenne trois ou quatre fois par semaine. Du moins c’était mon rythme entre septembre et décembre, ce qui m’a permis de faire beaucoup de rencontre, de profiter de ma jeunesse comme on dit ! Je fais aussi de l’hôtessariat pour le plaisir ce qui me permet de rencontrer d’autres personnes et de financer mon rythme de vie !

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Propos recueillis par Maxime Filaudeau

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