
Rosalie Simon est une Lilloise installée à Paris dans le cadre de ses études. Etudiante en deuxième année de licence, elle étudie les Sciences des Organisations à l’université Paris Dauphine.
Danseuse classique depuis l’âge de 6 ans, Rosalie tente de conserver la pratique de ce sport dans son quotidien malgré certaines difficultés liées au contexte sanitaire et à un rythme scolaire intense. Elle nous parle aujourd’hui de son rapport à la danse classique.
La danse classique a toujours eu une place importante dans votre vie. Quel a été votre parcours ?
Quand j’étais toute petite, je rêvais de faire de la danse classique mon métier. Dès mon année de 3ème, je suis donc partie en sport études à Toulouse puis à Paris. Le niveau était pré-professionnel et l’objectif était de nous amener à haut niveau et d’en faire notre métier par la suite. J’ai malheureusement dû arrêter après deux ans pour des raisons personnelles et des problèmes de santé.
Malgré la fin de votre sport-études, continuez-vous tout de même la pratique de la danse ?
De retour à Lille après la fin de mon sport-études, j’ai eu beaucoup de mal à trouver une nouvelle école à la hauteur de mes attentes. En première, j’ai repris les cours de danse dans mon ancienne école, Galatée Danse, mais le niveau général était très décevant comparé à tout ce que j’avais vécu auparavant. J’avais cette impression de « retour à la case départ », comme si tout ce que j’avais fait avant n’avait servi à rien… En terminale, j’ai tout de même trouvé une école de moderne jazz qui me correspondait assez bien, mais j’ai dû arrêter à cause du COVID, donc j’y suis restée à peine 6 mois, un peu décevant…
Face à la fermeture des salles de danse due au COVID-19, avez-vous réussi à trouver des alternatives pour que la crise sanitaire n’impacte pas trop votre vie sportive ?
Le COVID m’a obligé à arrêter la pratique de mon sport, comme beaucoup je pense dès le premier confinement, je me suis alors mise à courir, ce qui n’a pas duré longtemps [rire] et à faire du sport chez moi, comme du fitness et du CrossFit. En emménageant à Paris dans le cadre de mes études, j’avais espoir de retrouver une école de danse à Paris. À mon arrivée en septembre 2020, elles étaient toujours fermées à cause du COVID. De plus, face à la charge de travail conséquente, j’ai eu du mal à trouver du temps libre. Conclusion : une année sans rien faire, même pas de sport parce que j’ai totalement abandonné.
Depuis le début de cette année, vous avez trouvé une nouvelle école de danse. Arrivez-vous désormais à concilier étude et sport ?
En début d’année, je me suis dit qu’il fallait vraiment que je me motive à reprendre la danse, car ce sport me manquait réellement. En janvier dernier, j’ai eu la chance de trouver une école à Paris qui me correspondait. C’est un mélange entre le style classique et le moderne jazz. J’ai donc réussi à retrouver un rythme régulier. Je m’y rends deux fois par semaine, ce qui est encore peu, je trouve. J’aimerais bien y aller davantage, mais je ne pense pas pouvoir avec Dauphine et tous les examens.
En reprenant la danse, vous vous êtes rendu compte que ce sport était quelque chose de vital pour vous. Comptez-vous replacer ce sport parmi vos priorités ?
Le fait de reprendre la danse m’a vraiment permis de me rendre compte que ce sport m’avait beaucoup manqué et que c’est quelque chose d’essentiel dans ma vie. Même si pour l’instant je vois mal comment je pourrai m’y consacrer davantage. J’ai pour projet de faire une année à l’étranger où je travaillerai et en parallèle, je trouverai une compagnie qui fait des spectacles de danse. Cela me permettrait à la fois d’améliorer mon anglais, de reprendre la danse, d’avoir un rythme de vie plus sain et de me faire des contacts à l’étranger. Sinon par rapport à Dauphine, j’aimerais trouver un stage cet été en lien avec ce milieu, mais mise à part des stages, je ne vois pas trop comment faire pour lier ma passion à mon activité. Cependant, je suis certaine qu’il me reste un tas de métier dans le monde de la danse qui me plairait et qu’il me reste à découvrir.
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