L’intérêt pour le sport de cet élève de second année à Dauphine se fait vite remarqué par ceux qui le côtoient. En particulier pour ses camarades du cours d’Écritures numériques, que ce soit pour son engouement lors des news revue ou sa culture sportive. Julien reviens sur les origines et la pratique de sa passion.

D’où vous vient cette passion pour le sport ?

Je suis le sport depuis tout petit, j’ai même mille et un souvenirs sportifs. Cela a commencé sérieusement avec la Coupe du Monde de foot 2006, à seulement 4ans, avec le fameux coup de tête de Zizou. L’anecdote se passe chez mes grands-parents; je raccompagné ma mère à la gare, ce qui fait que je rentre à 23h. C’est les prolongations. Je n’ai pas personnellement les souvenirs mais mes grands parents m’ont raconté que j’étais «à fond». À partir de là, je commence à avoir le souvenir de regarder tous les matchs, exclusivement du foot à l’époque. C’est la version de mes grands-parents mais peut-être qu’ils mentent à vrai dire. 

Votre famille était particulièrement fan elle-aussi ?

En fait une des raisons de ma passion c’est que mon grand-père maternel était joueur de foot. Il m’a beaucoup parlé de sa vie : il jouait a Bologne en division d’honneur, aujourd’hui la 5ème division si je ne dis pas de bêtises. On jouait au foot ensemble, il y a une dizaine d’années car il ne peux plus courir maintenant. 

Avez-vous ensuite fait du foot en club ? Ou juste dans la cour de récré ?

J’ai joué tous mon primaire et collège avec mes amis dans la cour de récré. J’ai aussi commencé en club à 6ans, dans le club de mon école primaire, jusqu’à mes 10ans. Ensuite, tous le collège j’ai faisais également parti du club de mon école. Au lycée je n’ai pas pu continuer par manque de temps et parce que j’aurais été obligé de rentrer dans un «vrai club», ce qui représente du temps, des frais et de l’engagement.

Diriez que votre niveau était bon ?

En tout cas, je voulais devenir joueur de foot quand j’étais petit. Et c’est au collège que j’étais sans doute le meilleur; j’avais un bon cardio, je courais partout. 

Vous avez arrêté le club pour le lycée, est ce que ça vous arrivait de jouer quand même à l’extérieur, avec des amis ?

Beaucoup moins, car je faisais partie d’un groupe d’amis où j’étais le seul «footeux». Donc quand je sortais avec mes amis le samedi, nous ne sortions pas faire un match. 

Au lycée, j’ai été introduit par des amis au foot américain. J’en ai fais pendant 2 ans avec eux, de notre côté. J’ai hésité à en faire cette année mais finalement j’ai repris le foot avec dauphine, avec les séances de foot salle.

Donc vous avez repris la pratique régulièrement ?

Toutes les semaines oui. J’ai repris cette année; c’était compliqué l’année dernière pour diverses raisons.

Vous participez aussi à la DL en ce moment, la compétition de foot organisé par l’Association sportive de Dauphine ? 

Oui, je participe à la Dauphine League de l’AS. En ce moment, nous sommes encore en lice dans les phases de poules, avec mon équipe qui s’appelle le FC Rudy, composé de plusieurs associatifs. Nous avons déjà gagné nos deux premiers matchs, et si nous gagnons le dernier, nous devrions être premier de la poule et passer en phase éliminatoire. Seuls les premiers de chaque poule ainsi que les deux meilleurs deuxièmes peuvent y accéder. Donc dans le pire des cas, nous devrions sans doute être dans les meilleurs deuxièmes. Mais on ne sait jamais. 

Est ce que vous avez pratiqué d’autres sports ?

J’ai un peu tout essayé : basket, escrime, natation, handball, foot américain, surf mais c’est le foot qui reste mon sport de prédilection. 

Pourquoi le foot et pas un autre sport ?

Je ne saurais pas tellement l’expliquer, mais je trouve que c’est un sport élégant. Et au foot, tu n’as pas besoin de faire 2m ou d’être imposant pour être « fort ». C’est assez adapté à ma morphologie car je suis plutôt fin et sec. Et je voulais être performant dans mon sport et pour beaucoup de sports, pour être performant, il y a de vraies contraintes physiques. Et puis les émotions que ça procure bien sure. C’est un sport très collectif, mais pour autant on peut se démarquer individuellement. 

Est-ce qu’une carrière dans le domaine du sport vous intéresse ?

Je suis rentré à Dauphine pour le master IPJ à l’origine parce que mon rêve c’était d’être commentateur sportif, pas forcément pour le foot d’ailleurs. Mais j’ai un peu changé d’avis. Dans un premier temps, je préfère me diriger vers un master plus général d’économie, pour ne pas me fermer de portes. L’IPJ ce serait vraiment prendre une décision pour l’avenir. Parce que le journalisme c’est plus un rêve qu’autre chose. Je suis conscient des difficultés de la profession, en particulier pour commentateur sportif, qui représente moins d’1% des journalistes. Mais bon, on verra bien !