Lou Gandolphe : « Des heures et des heures de montage qu’il est difficile de faire comprendre en 15min de Diff »

Lou Gandolphe étudiante de 19ans en 2ème année au sein de l’Université Paris-Dauphine, elle vit toujours auprès de ses parents dans Paris 19ème. Lou a rejoint l’association Phinedo il y’a près d’un an et nous parle aujourd’hui du poids de son association dans Dauphine et du travail qu’elle demande, notamment à l’approche du Scud la semaine prochaine.

Tout d’abord, est-ce que vous pourriez nous parler de ton association, de son rôle à Dauphine et de ce qu’elle apporte à cette Université ?

Alors pour faire court, Phinedo c’est l’association qui a la charge de la couverture médiatique des évènements de Dauphine. C’est-à-dire que l’on s’occupe de prendre des photos, puis de les partager sur notre site à chaque évènement dauphinois, j’entends par là tous les séjours, les soirées, etc… Que l’on a la chance d’avoir en masse à Dauphine. À côté de ça, on va aussi partager un grand nombre de cours pour aider l’ensemble des dauphinois mais aussi publier assez régulièrement des articles et des interviews ayant pour but de les divertir.

Ensuite, notre plus gros projet c’est vraiment « La Diff », que l’on prépare pour chaque séjour et qui sera diffusée 1 à 5 fois par semaine suivant la longueur du séjour et ceci devant près de 400 personnes. C’est un gros travail qui nous demande beaucoup de préparation.

À l’approche du Scud, légendaire séjour au ski organisé avec Dauphine, comment s’organise votre travail ?

Alors, comme je l’ai dit juste avant, notre plus gros travail va être porté sur « Les Diffs ». On en diffuse 3 au cours du séjour : le lundi, le mercredi et le vendredi, c’est donc une grosse charge pour toute l’association qui demande beaucoup d’organisation. Évidemment, un tel travail est préparé à l’avance. Il y’a beaucoup de choses que l’on ne peut pas faire sur place, donc chaque actif va être au préalable réparti dans une équipe pour un travail ou tout seul pour un bonus ou une session. Toute l’association est déjà sur ce projet depuis janvier. Les bonus par exemple, vont être des éléments de « La Diff » notamment drôles et esthétiques ; donc ils ne demanderont aucun travail sur place et seront bouclés avant le séjour.

Après, il y’aura aussi beaucoup de choses à faire sur place pour le contenu surtout, parce que « La Diff » représente les dauphinois au moment même du séjour, donc c’est un aspect que l’on ne peut clairement pas prévoir (Rires). On a aussi la chance de travailler pas mal avec C9 pour ce projet qui ont eux aussi un projet du même style mais centré sur les vidéos cette fois.

Comme on aura pu le comprendre, « La Diff » c’est un montage diffusé devant l’ensemble des dauphinois qui fait un retour en photo sur le séjour qu’ils sont en train de vivre. Mais alors « La Diff », comment est-ce que ça s’organise concrètement ?

Pour commencer, on va choisir les bonus et les sessions par de gros brainstormings, on essaye toujours de les faire sur des sujets drôles ou des sujets qui ont fait réagir à Dauphine ces derniers temps, c’est ce qui divertit le plus les dauphinois. Ensuite sur place, on fait une AG tous les matins pour se mettre d’accord sur le contenu qu’il nous faut, puis on répartit qui ira prendre quel type photos, etc… Pour le coup, le contenu ne fait pas peur du tout car on sait qu’on en aura toujours. On fait des tonnes de photos où l’on déniche toujours de belles pépites. Ce qui est bien dans cette façon de faire c’est qu’il y’a beaucoup de relais et d’organisation, donc la charge est facilitée. Par exemple, quand on sera sur place on aura droit à quelques jours de repos contrairement à ce que certains croient, il y’a un ou deux jours maximums de vrai travail par personne durant le séjour.

Est-ce que vous estimez qu’une telle préparation est source de stress pour vous et pour votre association en général ?

Personnellement moi je le vis plutôt bien, je ne dirais pas que c’est quelque chose qui me stresse car je suis seulement active et pas bureau, j’ai donc moins de charges sur mes épaules. Cependant, je sais que mon bureau est très stressé. Sur un tel projet il faut forcément s’attendre à beaucoup de galères qui sont source d’angoisse quand tu es représentant de l’association. Par exemple, il suffit d’un souci d’ordinateurs ou de logiciel pour que « La Diff » soit entravée. Cela étant, ça reste tout de même un enjeu que je prends à cœur et sur lequel je m’implique car j’ai envie de faire un bon travail ; c’est quelque chose qui est exposé devant tout le monde donc j’ai envie de fournir un travail de qualité.

Maintenant, pour revenir sur un point plus positif, comment vous sentez-vous en « Post-Diff » ? Quel est votre ressentiment quand l’on vient vous fait un retour sur votre travail ?

Très franchement ce sentiment est super gratifiant. C’est un travail sur lequel tu as passé un temps énorme mais qui n’est pas toujours perçu par l’ensemble des Dauphinois. Quand les gens viennent te féliciter c’est extrêmement satisfaisant, on le ressent comme une réelle reconnaissance de notre travail. Ce sont en effet des heures et des heures de montages et de création qu’il est difficile de faire comprendre en seulement 15min de Diff.

Le meilleur moment à mes yeux c’est tout de même lorsque l’on se retrouve tous ensemble après la diffusion pour faire le point. À cet instant, on est tous très fiers de nous, très content d’avoir été capable d’offrir ça aux Dauphinois et l’esprit d’équipe est vraiment extrêmement présent.

Finalement on sait que les associations sont extrêmement présentes à Dauphine et représentent un réel soutien pour les étudiants. Donc d’un point de vue plus général et personnel, qu’est-ce que Phinedo a pu vous apportez du côté professionnel et social ?

C’est vrai qu’à Dauphine ona la chance d’avoir accès à de nombreuses associations qui nous apportent beaucoup de choses. Personnellement, du côté professionnel, Phinedo m’a énormément appris avec le montage ou l’utilisation de logiciels complexes comme Photoshop par exemple. Ce sont des compétences très intéressantes pour moi et que je pourrais facilement valoriser plus tard. De plus, comme ce projet demande de l’organisation, j’ai appris à mieux gérer mon temps et à faire preuve de beaucoup plus de patience. Nous avons aussi tous appris à s’aider les uns et les autres et développer un réel travail d’équipe malgré le temps que cela nous demandait.

Ensuite sur le plan moral c’est ce qui m’a le plus marqué. En effet, Phinedo m’a apporté un aspect humain incroyable. C’est très réconfortant à mes yeux d’avoir un tel pilier à Dauphine. Je suis très satisfaite socialement aujourd’hui, en partie grâce à mon association. Tu arrives en L1 en ne connaissant personne et en quelque mois tu réussis à créer des liens formidables avec des gens avec qui tu n’aurais pas penser t’entendre un jour. C’est comme rencontrer une nouvelle famille.

Autoportrait de Lou afin de mieux la connaître :

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