Devoirs de comptabilité, statistiques ou macroéconomie, les étudiants n’ont d’autre choix que de passer leur après-midi à travailler.
Les tables sont en bois et les chaises vertes, assorties aux murs de la bibliothèque universitaire de l’Université Paris Dauphine. Les places ne sont pas toutes prises mais les étudiants assis ont les yeux rivés sur l’écran de leur ordinateur. Tous ou presque ont des écouteurs ou un casque. Un étudiant habillé d’un polo rouge et d’un pull en cachemire a un stylo en main. Il se tord la bouche quand il écrit. Sa voisine, à sa droite, a mis ses cheveux en arrière et se gratte le menton. Elle a étalé devant elle ses crayons fluos. Derrière elle, deux amies parlent, pas longtemps, avant de retourner à leur ordinateur.
Personne ne sourit ni n’est déconcentré par les étudiants qui passent à côté. Il y a du passage ce mardi 4 octobre après-midi, la porte battante grince toutes les minutes. Un étudiant arrive, il s’arrête, regarde partout mais ne s’installe pas. Un autre traîne son sac au sol.

Les moins assidus
Sur une table, deux ordinateurs sont posés, l’un ouvert l’autre non, mais leurs propriétaires ne sont pas là. Dans les rayons, une fille regarde un livre de gestion. Elle en sélectionne deux avant de retourner à sa place, se gratter la tête, et commencer à taper sur son clavier. Un employé de la bibliothèque passe. Au fond, deux étudiantes discutent. Elles sourient et rient, mais pas trop fort car le niveau sonore est bas. Leur discussion ne dure pas longtemps non plus, elles sont de retour sur leur ordinateur. Tout le monde travaille. Une femme, trop âgée pour être une étudiante, les cheveux attachés et un masque sur le visage marche le long des tables. C’est la seule à en porter un.
Be the first to comment on "Travail à la BU"