Un cours sans professeur

Un cours spécial à l’université Paris Dauphine, il n’y a pas de professeur, tous sont agréables, c’est le moment où l’on peut observer les combinaisons de l’homme et de la nature.

13h26, à Dauphine, en P310, j’ouvre la porte, il n’y a personne, la vente souffle froidement car l’hiver est déjà arrivé, je m’installe en arrière. Puis un autre élève entre. Il n’est pas grand, son apparence n’est pas spéciale, mais il est vraiment gentil. Il reste donc 2 étudiants dans la salle, le monde est tout tranquille. Au contraire, dehors, des gens de différents TD passent devant la classe.  Comme la pause ne se termine pas, les personnes sont bruyantes. Au début du cours, il y a beaucoup du monde, ils bavardent, partagent leur journée, bruyamment. Progressivement, les bruits commencent à diminuer, maintenant, il reste seulement à chuchoter devant la porte.

Au beau milieu de Paris

Dans la classe, le tableau n’a pas été effacé, les signes des mathématiques sont encore là. À côté, la fenêtre en verre est fermée car Dauphine se transforme avec l’extension d’un nouveau bâtiment. Mais on peut encore voir l’extérieur. Sur le ciel bleu, les nuages flottent, à quelque part, les moineaux et les colombes chantent, c’est une combinaison parfaite de la nature. Apparemment, le bruit du chantier résonne au loin. Le son de forage se combine aux voix des travailleurs et fait taire les oiseaux. 15h15, les cours terminent, les étudiants se précipitent hors de la classe. Encore une fois, les bruits explorent.