Grisaille matinale dans le métro

Métro, boulot, dodo. Voici le quotidien morne d’un grand nombre de Parisiens, contraints chaque matin de passer par la première étape de ce triptyque de l’ennui.

Lundi matin, quai direction Porte Dauphine à Alexandre Dumas. Le métro de la ligne 2 dispose d’un léger retard, l’impatience se ressent dans le regard noir des personnes sur le quai. Le train n’arrive à quai qu’après 6 minutes d’attente. 

Des profils variés tout au long du trajet

Une fois dans le train, les activités des passagers sont diverses. Un homme, habillé en cuir noir à la manière d’un amateur de techno berlinoise, lit avec attention « Les 48 lois du pouvoir ».

Une mère et sa fille assises côte à côte évoquent avec peur une éventuelle nouvelle vague de maladie du coronavirus, tout en s’assurant de bien porter leurs masques chirurgicaux.

Au loin, une voix féminine retentit avec écho et propose la vente de magazines Hercule Poirot aux passagers tâchant de jouer habilement avec ses qualités commerciales, en vain puisqu’elle rejoint le quai de Belleville sur un échec.

20 minutes plus tard, le train arrive à son terminus et les derniers passagers, parmi lesquels les dauphinois sont représentés en nombre, rejoignent les sorties pour accéder à la lumière naturelle du ciel.

Un instant de répit alors que le wagon se vide après l’arrêt Charles de Gaulle – Etoile

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