Zina Orlova « La comédie musicale était un nouveau challenge. J’ai vite été convaincue ! »

Zina Orlova, étudiante en deuxième année de licence à Dauphine, fait partie du Do’s Musical. Cette association de comédie musicale met tout en œuvre pour organiser un spectacle semi-professionnel chaque année. Elle raconte son expérience personnelle et sa vision du Do’s.

Pourquoi avez vous rejoint le Do’s ?

Je suis arrivée à Dauphine en septembre 2021 et j’ai découvert le Do’s pendant le Forum des Assos. Je ne connaissais pas bien la comédie musicale à l’époque. J’ai toujours beaucoup aimé le chant. J’avais aussi fait un peu de danse et de théâtre. Je voulais continuer dans cette voie. Quand on m’a présenté le Do’s, cela m’a semblé assez qualitatif et professionnel. J’ai vu à la fois l’occasion de pratiquer des activités qui me tiennent à cœur avec des personnes sympas mais aussi l’opportunité de progresser dans ces trois domaines. La comédie musicale était un nouveau challenge. J’ai vite été convaincue !   

Pouvez-vous me raconter le moment de votre audition ?

Elle s’est passée à l’heure du déjeuner. Je ne savais pas à quel point l’audition serait sélective à l’époque. J’ai préparé ma chanson, City of Stars, 15 minutes avant d’y aller. Je l’ai choisie parce que c’était ma chanson préférée. Je l’avais déjà chantée, et plutôt bien réussie. Comme La La Land est une comédie musicale, le moment était bien choisi. A l’heure de l’audition, des membres du Do’s sont venus me chercher. Nous avons traversé la salle de sport avant de rejoindre le sous-sol pour aller dans la salle de musique. Les couloirs sombres étaient angoissants. J’ai chanté City of Stars, reproduit une chorégraphie et fait des exercices vocaux. Ensuite, j’ai récité quelques monologues de théâtre et improvisé de courtes scènes. L’audition s’est plutôt bien passée. Le jury était bienveillant. Quelques semaines plus tard, j’ai reçu la bonne nouvelle au téléphone.

Comment le Do’s s’intègre-t-il à votre vie étudiante ?

Le Do’s est très présent dans ma vie . Nous nous réunissons trois heures tous les vendredi soir. La répétition commence à 18h45 par un échauffement collectif. Puis, la séance est divisée en trois parties. Tous les membres de l’association circulent d’un responsable de « La Créa » à un autre. Chacun s’entraine à la fois en chant, en théâtre et en danse. Nous nous retrouvons également un samedi par mois pour les filages qui durent toute la journée. J’arrive à Dauphine vers 9h. Le matin, la troupe revoit des numéros un peu rouillés et oubliés ; l’orchestre fait de même pour les morceaux.  Après la pause déjeuner, nous jouons le spectacle du début à la fin – sans couper. Les responsables de « La Créa » font des retours collectifs et personnels. Cette association est très prenante. La grande majorité de ma vie étudiante se passe au Do’s !

Préférez vous les filages ou les répétitions hebdomadaires ?

Les deux ambiances sont très différentes. Pendant le filage, je suis plus dans mon personnage parce que je ne suis pas coupée entre les scènes. Je préfère aux répétitions car je suis davantage en immersion. Mais elles restent essentielles pour permettre un bon filage. Si je connais mal mes chansons ou mes numéros, c’est vite moins sympa. Le stress monte.

La comédie musicale est un genre très complet. Comment vous êtes-vous adaptée à la fois au chant, à la danse et au théâtre ?

Tous les membres du Do’s ont pratiqué les trois disciplines avant de rejoindre l’association – mais séparément. Concilier à la fois le théâtre, la danse et le chant est un challenge. Les responsables nous aident beaucoup. Au début, j’avais du mal, surtout avec la danse ; le chant ça allait. Je m’y suis habituée grâce aux entrainements.

Vous passez beaucoup de temps avec les autres membres de l’association. Ressentez vous un esprit de troupe ?

L’esprit de troupe est très présent. Il se forme au fil de l’année. Nous ne sommes pas une association comme les autres. Notre projet est concret. Nous ne sommes pas seulement des étudiants qui s’entendent bien. Au sein du Do’s, il y a des personnes très diverses : des L1, des L2, des talents, des masters et des étudiants de PSL. Nous sommes tous différents mais réunis derrière un même but. C’est très enrichissant d’un point de vue personnel !

Propos recueillis par Marnie Abbou  

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