Défense : L’UE va devoir compter sur le couple franco-allemand
Le futur départ du Royaume-Uni de l'UE incite Allemands et Français à mieux coopérer en matière de défense.
[vc_row][vc_column][vc_column_text]Avec le Brexit, le couple franco-allemand va être au cœur de la défense européenne. La France perd le Royaume-Uni, un allié avec qui elle partageait une vision stratégique commune, mais trop interventionniste pour l’Allemagne.
Ainsi, la coopération militaire entre Français et Allemands s’annonce difficile, d’autant qu’en termes de fonctionnement militaire leurs cultures sont radicalement différentes.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Avec le Brexit, le couple franco-allemand va être au cœur de la défense européenne. La France perd le Royaume-Uni, un allié avec qui elle partageait une vision stratégique commune, mais trop interventionniste pour l’Allemagne.
Ainsi, la coopération militaire entre Français et Allemands s’annonce difficile, d’autant qu’en termes de fonctionnement militaire leurs cultures sont radicalement différentes.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Chaque fois que l’Allemagne cherche à déployer des troupes, il faut un accord du Bundestag. Ce qui est à l’opposé du système français, dans lequel la décision d’intervention n’appartient qu’au président de la République. Pour un eurodéputé français, cela explique le fait que « les Français se sont toujours sentis plus proches des Britanniques ». Selon lui, « il y a aussi un patriotisme industriel des deux côtés, avec une forte méfiance ».[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]De ce point de vue, le couple franco-allemand affiche des contraintes institutionnelles et des intérêts différents. La PESCO (Coopération structurée permanente) en est une nouvelle preuve. Cette coopération, mise en place pour planifier les efforts militaires européens, a vu la vision allemande triompher sur la française, affaiblie par l’absence des Britanniques.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Tandis que la France voulait limiter la coopération à un nombre restreint d’Etats membres, les Allemands, au contraire, ont souhaité intégrer le plus grand nombre de pays. Une erreur selon plusieurs experts.
Jean Arthuis, eurodéputé français, a « peur que ce soit très difficile à gérer et que les pays se surveillent entre eux. » Pour Frederico Santopinto, spécialiste dans les politiques de l’UE pour la prévention et la gestion des conflits, c’est l’intégration de la Pologne au dispositif qui est problématique : « La Pologne n’a aucune confiance en l’UE et continue de compter sur les Etats-Unis pour assurer sa défense. Elle va prendre le relais du Royaume-Uni dans le blocage des décisions communes. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Pourtant, France et Allemagne devront coopérer. « Désormais, le partenaire à long terme pour la France, c’est l’Allemagne », confirme un autre eurodéputé français.
Si les Allemands restent peu favorables aux interventions militaires récentes de la France, ils semblent tout de même prêts à s’investir davantage à ses côtés. L’Allemagne a d’ores et déjà prévu de renforcer son engagement militaire au Mali, en y envoyant prochainement 1000 soldats supplémentaires.
Corentin Le Dréan, Adrien Lefin, Thomas Moulin.
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
Leave a comment
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.