L’oeil des Jéco : Weed, fougue et bus fantôme

Chaque jour, nous repérons pour vous quelques offs et instantanés de coulisses qui émaillent la 10e édition des Jéco.

Top 3 de ce mardi :

Des joints à la sortie, vraiment ?

Emmanuelle Auriol, en pleine conférence sur le cannabis, aurait profité de l’acclamation qu’a suscitée son intervention pour murmurer « On va vous offrir des joints à la sortie. » Alors, simple enflammade post-applaudissements, petite blague à mi-voix ou réelle promesse non tenue ? Le mystère reste entier. Ces propos de l’économiste, tenus loin de son micro, n’ont en tout cas pas échappé à notre journaliste sur place, stratégiquement installé au premier rang. Conférenciers des prochains jours, vous voilà prévenus, nos oreilles sont affûtées !

De l’énergie à revendre

Philippe Aghion a, quant à lui, régalé nos quatre journalistes qui l’ont croisé aujourd’hui à diverses conférences. Debout à chacune de ses interventions, intenable sur sa chaise, parlant suffisamment fort pour se passer de micro, multipliant les grands gestes, son énergie et son zèle sont autant de preuves que non, l’économie n’est pas forcément morne et terne, et même qu’on peut lui donner une réelle vitalité et lui insuffler une sincère passion. Et tout cela, bien évidemment, sans user de la moindre substance illicite. Voir paragraphe précédent.

Le bus sifflera trois fois

Mais comme chaque première à ses ratés, les Jéco 2017 n’ont pas fait exception. Le bus censé amener le groupe de visite à l’éco-quartier de Lyon, ce mardi après-midi, a mystérieusement pris la clé des champs, et a disparu sans prendre le  groupe de visite. Les personnes abandonnées ont erré 45 minutes durant sur la place des Terreaux. Nous tenons à les rassurer : le bus s’est bien rendu à La Duchère, l’éco-quartier en question, mais avec un peu moins de passagers que prévu. Il n’a oublié, selon les organisateurs, qu’une quarantaine de personnes, dont notre journaliste, qui avait pourtant renoncé au buffet pour couvrir ce sujet.

Un bus a finalement amené les malheureux oubliés à l’éco-quartier, mais trop tard pour notre reporter à l’estomac vide, qui devait se rendre à une conférence, justement à ce sujet. Plus tôt, une visiteuse lui avait suggérer d’y aller à pied. « Il suffit juste de remonter la Saône », avait-elle précisé. Une perspective peu réjouissante pour notre journaliste au vu du froid polaire qui sévit sur Lyon actuellement. Il se contentera donc de tourner autour d’une maquette du dit-quartier, dans un bâtiment à l’abri du vent. La Duchère restera un mystère hélas inexploré pour l’écho des Jéco.

Il est désormais deux heures du matin, et l’heure est au sommeil, afin de profiter de la deuxième journée des Jéco demain, qui sera elle aussi riche en émotions.

Jean-Loup Delmas