L’entreprise lyonnaise Navya fera rouler ses robots-taxis en fin d’année

Une conférence sur les enjeux du véhicule autonome se tenait ce mardi aux Jéco

Un "autonom cab" de Navya en test à Las Vegas (Crédit photo : Navya)

Appeler un taxi sans chauffeur, puis circuler à son bord d’un point A à un point B que l’on définit: tout ça grâce à son smartphone. Fin 2018, cette possibilité devrait voir le jour dans le quartier Confluences à Lyon et à Perth en Australie.

L’entreprise française Navya, qui fait partie des pionniers du véhicule autonome et partagé, compte en effet faire démarrer un robot-taxi pilote dans chacune de ces villes. « Ainsi que dans une troisième en cours de définition », dixit Nicolas de Crémiers, directeur marketing de la firme créée en 2014.

Vitesse moyenne de 50 km/h

D’abord limitées à des quartiers dans le cadre de ces expérimentations, les zones de circulation de ces véhicules électriques seront progressivement étendues. « L’objectif de l’Autonom Cab, notre robot-taxi, c’est de pouvoir vous conduire aussi bien de votre domicile à la boulangerie que d’un centre-ville à un aéroport de proximité. C’est-à-dire tous les cas d’usage jusqu’à l’aéroport, à une vitesse moyenne de 50 km/h », détaille Nicolas de Crémiers.

Au total, Navya, qui espère réaliser un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros en 2018, annonce avoir déjà vendu une quinzaine d’« Autonom Cabs ». Leur prix ? Environ 350 000€, services non compris. Plus cher encore que les 260 000€ de l’autre véhicule de la gamme, l’« Autonom Shuttle », une navette autonome qui effectue des trajets prédéfinis. Depuis son lancement en 2015, 89 unités de cet engin ont été vendues. Deux circulent à Lyon, déjà dans le quartier Confluences.

Jonathan Grelier